Temples incontournables à Angkor, Cambodge

2024 Auteur: Cyrus Reynolds | [email protected]. Dernière modifié: 2024-02-07 22:17

Au début du IXe siècle, l'Empire britannique était encore une chimère et les Vikings étaient toujours la terreur des communautés balnéaires. Mais à cette époque, un nouvel empire se formait au milieu des rizières du Cambodge actuel, dont les bâtiments inspirent toujours la crainte aujourd'hui.

L'empire khmer, fondé par le "roi des rois" Jayavarman II en 802 après JC et plus tard centré sur la capitale d'Angkor, a duré environ 700 ans et, à son apogée, a régné sur la Thaïlande actuelle, le Laos et parties du Vietnam.

Angkor n'était ni la première ni la dernière capitale de l'Empire, mais c'est la seule qui ait résisté à l'épreuve du temps. Sa structure la plus célèbre, le méga-temple connu sous le nom d'Angkor Wat, se dresse à l'extérieur des murs d'Angkor Thom, la métropole actuelle et le site du palais royal. Ceux-ci, ainsi que plusieurs temples périphériques dans divers états de conservation, constituent désormais le parc archéologique d'Angkor, la destination touristique la plus importante du Cambodge.

Les temples d'Angkor sont au cœur même de l'identité cambodgienne. Le drapeau du Cambodge a Angkor Wat en son centre; Les nationalistes cambodgiens bouillonnent encore à la mémoire de la Thaïlande revendiquant Angkor comme sien. Le parc d'Angkor attire environ deux millions de visiteurs étrangers par an, accumulant jusqu'à 80 millions de dollars de recettes touristiques parannée.

Si vous prévoyez de rejoindre les masses de touristes qui parcourent Siem Reap en route pour voir Angkor Wat et ses temples environnants, lisez cet explicatif avant de continuer. De cette façon, vous éviterez la "fatigue du temple", les mauvais comportements involontaires et le fait d'avoir trop peu pour votre argent.

Comment participer

La ville touristique cambodgienne de Siem Reap est le principal point d'entrée du parc archéologique d'Angkor. Pour s'y rendre, les voyageurs arrivent soit par l'aéroport international de Siem Reap, soit par un bus depuis Phnom Penh ou Bangkok.

Une fois que vous arrivez à Siem Reap et que vous vous enregistrez dans votre auberge locale, vous devez décider comment aborder votre visite des temples d'Angkor. Posez-vous quelques questions:

Combien de jours disposerez-vous pour voir les temples d'Angkor ? Avant d'entrer dans le parc, vous achèterez un pass d'entrée dont le prix varie en fonction de la durée de validité.

Vous n'êtes pas autorisé à échelonner l'utilisation des laissez-passer de plusieurs jours; ceux-ci ne doivent être utilisés que sur des jours consécutifs.

Quel moyen de transport comptez-vous utiliser ? Siem Reap grouille de chauffeurs de tuk-tuk qui veulent prendre vos affaires. Ils vous emmèneront pour une excursion d'une journée entière qui couvre le petit circuit (plus à ce sujet dans le prochain point) à partir d'Angkor Wat et circule autour de Bayon, Phnom Bakheng et Ta Prohm, entre autres.

Tout compte fait, vous pouvez louer un tuk-tuk pour environ 15 $ à 30 $ par jour, selon le nombre de temples sur la route, avec des coûts journaliers inférieurs pour plusieurs joursembauches. Les tuk-tuks peuvent accueillir jusqu'à quatre touristes dans un groupe, et beaucoup fournissent de l'eau potable gratuite aux invités.

Pour les voyageurs en solo, vous pouvez louer un motodup (moto-taxi, où vous roulez derrière le conducteur) ou un "e-bike" électrique que vous pouvez conduire vous-même. Des vélos à l'ancienne peuvent être loués à Siem Reap tous les jours.

Un taxi automobile est le moyen le plus rapide, le plus confortable et évidemment le plus cher de visiter les temples. Ceux-ci coûteront environ 20 à 30 $ par jour.

Marcher est déconseillé: les temples de cette liste sont disséminés sur deux cents hectares de l'immobilier de Siem Reap.

Petits et grands circuits, et guides touristiques

Deux autres questions importantes que vous devriez vous poser avant de commencer votre visite du temple d'Angkor continuent ci-dessous.

Combien de temples comptez-vous voir ? Ce n'est pas pour rien qu'on appelle la "fatigue des temples"; soit vous passez trop peu de temps à voir trop de temples, soit vous passez plusieurs jours à ne rien faire d'autre que parcourir le parc d'Angkor. L'un ou l'autre vous fatiguera et aucun ne vous laissera une impression positive de l'expérience du temple d'Angkor.

Vous pouvez passer une seule journée à explorer la boucle de 10 miles appelée le "Petit Circuit", qui commence à Angkor Wat et se poursuit dans un rectangle approximatif qui vous emmène à travers l'ancienne ville d'Angkor Thom et quelques temples juste à l'extérieur les murs du temple.

Le "Grand Circuit" comprend une boucle de 16 miles qui se dirige vers le nord, en passant par quelques temples périphériques supplémentaires, parmi lesquelsPreah Khan et le Mebon oriental. Vous devrez prendre un laissez-passer de plusieurs jours pour couvrir le Grand Circuit.

Plus de temples périphériques peuvent être ajoutés à votre itinéraire, parmi lesquels le groupe Roluos et le temple magnifiquement sculpté de Banteay Srei.

Envisagez-vous d'explorer Angkor avec un guide ? Il est conseillé de le faire; tandis que cette galerie d'images ou votre guide Lonely Planet écorné moyen vous donnera l'essentiel de la région que vous explorez, un guide touristique sera en mesure de répondre aux questions et de fournir une expérience de voyage plus personnalisée en fonction de vos intérêts.

C'est aussi la chose éthique à faire: embaucher des guides locaux est le meilleur moyen d'injecter votre argent dont vous avez tant besoin dans l'économie touristique locale.

The Khmer Angkor Tour Guide (KATGA) représente plus de 300 guides locaux formés par le ministère local du Tourisme et l'UNESCO. Les voyageurs peuvent choisir un guide qui parle une ou plusieurs des dix langues, parmi lesquelles l'anglais, l'allemand, le thaï, le français, le chinois mandarin et l'italien.

Angkor Vat, Centre de l'Univers

Toutes les visites des temples d'Angkor commencent ici: le temple le plus parfait de l'ère d'Angkor dans tout Siem Reap, et très probablement dans l'univers. Depuis sa redécouverte par les explorateurs européens au milieu du XIXe siècle, l'immensité et la beauté à couper le souffle d'Angkor Vat ont impressionné des générations de touristes.

Le complexe a été construit entre 1130 et 1150 après JC par le roi Suryavarman II, et se compose d'une énorme pyramide de temple couvrant une superficie de 4 250 par 5 000 pieds, entourée d'un fossé de plus de 600pieds de large. "Énorme" ne lui rend pas justice: il suffit de se tenir près des portes pour être submergé par l'échelle massive du complexe.

Angkor Vat est destiné à symboliser l'univers, tel que l'entendaient les Khmers hindous: les douves représentent les océans autour de la terre; les galeries concentriques représentent les chaînes de montagnes entourant le divin mont Meru, la demeure hindoue des dieux, elle-même incarnée par les cinq tours centrales. Les murs sont couverts de sculptures représentant le dieu Vishnu (à qui Angkor était principalement dédié), ainsi que d'autres scènes de la mythologie hindoue.

"A la vue de ce temple, on sent son esprit broyé, son imagination dépassée. On regarde, on admire et on respecte. On se tait. Car où sont les mots pour louer une œuvre d'art qui n'a d'égal nulle part dans le monde?" écrivait Henri Mouhot, le premier Européen à poser le pied sur Angkor Vat.

Anecdotes: Fait inhabituel pour une structure religieuse hindoue, l'ensemble du complexe est orienté vers l'ouest, la direction traditionnellement associée à la mort. Le mystère peut être résolu si l'on en croit les experts, qu'Angkor Vat était un temple funéraire pour son constructeur le roi Suryavarman II.

Phnom Bakheng, idéal pour admirer le coucher du soleil

Depuis Angkor Vat, vous pouvez embarquer sur le petit circuit de 10 miles couvrant les sites de temples les plus populaires du parc d'Angkor, dont beaucoup se trouvent à l'intérieur ou juste au-delà des douves qui délimitent l'ancienne métropole d'Angkor Thom qui servait de capitale khmère. du 12 auau 15ème siècle.

Le temple perché de Phnom Bakheng se trouve juste avant de traverser la porte sud d'Angkor Thom. Phnom Bakheng était le centre de la capitale qui a précédé Angkor Thom, Yashodhara; son emplacement fortuit au sommet d'une colline lui offrait une vue imprenable sur la plaine environnante.

Sur ce sommet, les Khmers ont construit une pyramide à cinq niveaux avec un sanctuaire central abritant un lingam de pierre qui représentait le dieu hindou Shiva.

Pour atteindre le sommet, il faut faire une randonnée de 200 pieds jusqu'au mur du temple; alternativement, vous pouvez faire une balade à dos d'éléphant sur le chemin sud jusqu'au sommet, à partir de 16 heures. Comme monter ou descendre peut être un travail dangereux dans l'obscurité, les voyageurs ne sont pas autorisés à monter après 17h30

Phnom Bakheng est le lieu de coucher de soleil le plus populaire d'Angkor, la haute altitude permet aux voyageurs d'assister au coucher du soleil sur la plaine d'Angkor et ses temples, ses magnifiques rayons chauds projetant des ombres dramatiques sur la campagne.

Anecdotes: Phnom Bakheng a été converti en un site bouddhiste Theravada au 16ème siècle, mais il a continué à attirer des pèlerins de différentes confessions religieuses jusqu'au 20ème siècle, pour pour commencer, une stèle louant Allah a été laissée à Phnom Bakheng par des visiteurs arabes.

Entrée par la porte sud

Au-delà d'Angkor Wat et de Phnom Bakheng, vous voyagerez vers le nord sur la route goudronnée du parc d'Angkor jusqu'à la porte sud qui précède Angkor Thom.

Un fossé entoure Angkor Thom, obligeant à traverser unchaussée dans la porte sud. La chaussée est bordée de sculptures de divinités redoutables, tournées vers l'extérieur d'Angkor Thom comme pour garder le passage.

Anecdote: les divinités le long de la chaussée rappellent la légende hindoue du barattage de la mer de lait, thème constant de l'architecture d'Angkor, également récapitulée dans un relief massif le long d'un mur intérieur à Angkor Vat.

Devas (divinités bienveillantes) flanquent un côté de la chaussée, asuras (esprits malveillants) flanquent l'autre. Comme pour la légende, chaque ligne saisit le torse d'un serpent; dans la légende, les dévas et les asuras tirent alternativement sur un serpent enroulé autour d'une montagne pour baratter la mer de lait.

Bayon

Après son couronnement en 1181, notre vieil ami Jayavarman VII a lancé un vaste programme de travaux publics qui a trouvé son expression ultime dans sa capitale Angkor Thom et le temple en son cœur, le Bayon.

Comme Angkor Vat, Angkor Thom n'est rien de moins qu'une représentation physique de l'Univers. La ville est divisée en quatre parties par des axes perpendiculaires se rejoignant au milieu, le Bayon s'élevant là où les axes se rejoignent: se dressant comme un trait d'union entre le ciel et la terre, symbole du mythique Mont Meru. Un fossé désormais asséché a remplacé l'océan cosmique.

Les touristes apprécieront d'explorer les nombreux passages étroits du temple, qui portaient autrefois les statues de divinités locales mineures. Les galeries inférieures du temple sont remplies de sculptures en bas-relief bien conservées et extrêmement détaillées, montrant des événements deMythologie hindoue, histoire khmère et vignettes de la vie des sujets ordinaires de Jayavarman.

Rien n'est plus convaincant, cependant, que la forêt de 54 tours au niveau supérieur du temple, chacune portant quatre grandes faces faisant face aux quatre directions géographiques, totalisant plus de 200 faces au total.

Anecdote: Les visages sur les tours ressemblent de façon frappante au roi Jayavarman lui-même !

Baphuon

Une clairière au nord du Bayon, place de la Victoire, permet de garer les voitures de tourisme et les tuk-tuks. Il est également entouré de certaines des structures les plus précieuses d'Angkor Thom, car il marque l'emplacement de l'ancien palais royal.

La pyramide connue sous le nom de Baphuon se trouve avant la Place de la Victoire.

Si vous aviez visité ce site il y a cinquante ans, vous auriez vu un triste gâchis, des décennies de négligence et de vol pur et simple avaient miné Baphuon. Après des décennies d'efforts de 14 millions de dollars financés par le gouvernement français, Baphuon a été rouvert aux touristes en 2011.

Achevé au XIe siècle, le Baphuon représente un type de construction que des temples ultérieurs comme Angkor Vat ont imité des siècles plus tard: une flèche centrale entourée d'une ou plusieurs galeries de pierre, représentant le mythique mont Meru de la mythologie hindoue.

Quand Angkor est passé de l'hindouisme au bouddhisme plus tard, Baphuon a emboîté le pas: un Bouddha couché inachevé peut être vu sur le côté ouest de la pyramide centrale du temple. Les galeries sont d'une élévation appropriée pour de superbes vues sur learbres et ruines environnants; regardez vers le sud pour une vue magnifique sur le temple central du Bayon.

Trivia: Le Baphuon et les autres structures d'Angkor Thom étaient magnifiquement ornés de métaux précieux à leur apogée. Un journal de voyage écrit par un diplomate chinois en 1297 après JC décrit ainsi Bayon, Baphuon et le palais royal aujourd'hui perdu:

“Au nord de la Tour d'Or [Bayon], à une distance d'environ deux cents mètres, s'élève la Tour de Bronze [Baphuon], plus haute encore que la Tour d'Or: un spectacle vraiment étonnant, avec plus de dix chambres à sa base. Un quart de mile plus au nord se trouve la résidence du roi. Au-dessus de son appartement privé se dresse une autre tour d'or. Ce sont des monuments qui ont fait parler si souvent les marchands d'outre-mer du "Cambodge riche et noble".

Le temple Phimeanakas

En marchant vers le nord depuis Bayon, après Baphuon, vous finirez par atteindre l'enceinte de l'ancien palais royal. Il ne reste qu'une partie du mur d'enceinte et de la pyramide Phimeanakas de l'apogée du palais.

Les anciens Khmers, tout comme les Javanais et les Birmans, ne construisaient que des temples en pierre; d'autres bâtiments utilisaient des matériaux moins permanents, comme le bois, le chaume, l'argile et le bambou. Le palais n'a pas fait exception: il ne reste rien des quartiers d'habitation du roi, sauf le temple royal, Phimeanakas, qui était situé au centre exact des appartements royaux.

Construit entre 950 et 1050 après JC par le roi Suryavarman, Phimeanakas a servi deTemple privé du roi: Suryavarman et ses successeurs y ont adoré avant de se retirer dans leurs quartiers privés à proximité (maintenant perdus dans l'histoire). Aujourd'hui, un escalier en bois se superpose à l'ancien escalier orienté à l'ouest, pour faciliter l'ascension des touristes sur les trois niveaux.

Anecdote:Le niveau supérieur a été construit en bois doré. Selon la légende, le roi cohabitait ici chaque nuit avec un esprit divin qui se transformait de naga (serpent à sept têtes) en jeune fille. Si le roi manquait à son devoir, son royaume tomberait; si la jeune fille n'apparaissait pas, le roi était sûr de mourir.

Les Terrasses Royales

Si Phimeanakas représente le centre exact du Palais Royal, les Terrasses Royales délimitent les limites orientales du Palais, face à la Place de la Victoire ouverte où des défilés et autres cérémonies publiques ont eu lieu devant le Roi. Les deux terrasses ont peut-être été construites au 12ème siècle par le roi Jayavarman VII.

La Terrasse des Éléphants s'étend sur environ 1 000 pieds du nord au sud, interrompue par cinq escaliers. De nombreux panneaux de pierre portent des éléphants sculptés en relief, sculptés presque en taille réelle, y compris des conducteurs montés. Les récits contemporains indiquent que le roi se tenait au sommet de la terrasse des éléphants lors des défilés et des processions, et entendait des audiences royales depuis cet endroit.

Les murs intérieurs de la terrasse sont remarquablement bien conservés, avec de nombreuses représentations de garuda, d'oies sacrées et d'activités sportives comme les courses de chars et la lutte.

La Terrasse du Roi Lépreux prendson nom d'une statue qui se trouve à son sommet. On croyait à l'origine qu'elle représentait le roi Yasovarman Ier, un célèbre malade de la lèpre, on pense maintenant que la statue est celle de Yama, le dieu khmer de la mort.

Les sculptures complexes sur les murs de la terrasse représentent des créatures de la mythologie hindoue khmère: les nagas (serpents) omniprésents, les démons gardiens portant des gourdins et les apsaras aux ventres nus.

Partir sur le Petit Circuit

La route d'Angkor Wat à travers la porte sud jusqu'à la place de la victoire représente la première partie du petit circuit de 10 milles et du grand circuit de 16 milles.

La Place de la Victoire représente une bifurcation sur la route: pour continuer sur le Petit Circuit, allez vers l'est par la Porte de la Victoire, en sortant d'Angkor Thom pour atteindre les temples de Ta Keo et Ta Prohm avant de revenir à Angkor Vat.

Pour continuer vers le Grand Circuit, vous traverserez la porte nord d'Angkor Thom pour prendre le chemin du retour vers Angkor Wat, en passant par un plus grand nombre de temples de l'ère angkorienne: Preah Khan, Neak Pean, East Mebon, Pre Rup, Ta Prohm et Banteay Kdei.

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Ta Keo, frappé par la malchance

Après vous être dirigé vers l'est par la Porte de la Victoire et sortir d'Angkor Thom, vous vous dirigerez vers un temple pyramide datant du 10ème siècle, situé juste au-delà des murs de la ville.

Ta Keo mesure plus de 70 pieds de haut, sa hauteur est répartie sur cinq niveaux. Sa taille imposante contraste avec son manque relatifd'ornementation: les chercheurs suggèrent que le temple est en fait inachevé, les ouvriers laissant tomber leurs outils après avoir commencé à travailler sur les sculptures murales.

Une série de marches raides permet aux visiteurs de monter au niveau supérieur où se dressent les cinq tours de Ta Keo. Les vues depuis les terrasses, à la lumière du jour, sont magnifiques et valent bien l'effort de s'y rendre.

Anecdotes:une inscription, rapportée par l'archéologue d'Angkor G. Coedes, explique pourquoi Ta Keo est resté inachevé: " Il a été frappé par la foudre avant qu'il ne soit terminé ", un signe de malchance aux Angkoriens.

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Ta Prohm

Immédiatement au sud de Ta Keo se trouve un autre temple classique d'Angkor - le temple recouvert de jungle de Ta Prohm.

La maçonnerie est peut-être envahie par la végétation, mais c'est peut-être la grâce salvatrice de Ta Prohm. Ce temple est l'un des plus populaires auprès des visiteurs d'Angkor, car c'est l'un des plus évocateurs du lot: sa beauté robuste lui a même valu d'être photographié comme décor dans le premier film Tomb Raider.

Ta Prohm a été construit par le roi Jayavarman VII pour sa mère. Dans son ensemble, le complexe est composé de plusieurs bâtiments bas entourés d'un mur (ou de ce qu'il en reste) englobant une superficie de 1 959 sur 3 281 pieds de large. Après sa consécration en 1186, Ta Prohm est devenu un monastère bouddhiste actif et une université: une inscription sanskrite sur le site compte environ 12 640 personnes comme résidents du complexe, dont 13 grands prêtres, 2 740 fonctionnaires, 2 232assistants et 615 danseurs.

Lorsque les efforts de conservation ont commencé au début du 20e siècle, il a été décidé que les arbres et la végétation seraient laissés en grande partie en place. Aujourd'hui, les arbres ont poussé (et dans certains cas, remplacé) la superstructure en pierre du temple, ombrageant les visiteurs lorsqu'ils traversent les ruines d'un grand centre d'apprentissage.

Anecdotes:Ta Prohm était destiné à être un complément au complexe du temple voisin de Preah Khan, qui était à son tour dédié au père du roi Jayavarman VII.

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Banteay Kdei, temple des deux styles

De nombreux touristes pourraient rater le dernier temple du Petit Circuit. Leur perte: les terrains spacieux et ombragés de Banteay Kdei, combinés à la circulation relativement faible, font de Banteay Kdei un endroit idéal pour les visiteurs ayant du temps libre, pour mieux s'arrêter et profiter de l'atmosphère.

Banteay Kdei se trouve au sud-est de Ta Prohm, un complexe semi-ruiné de quatre enceintes dont la plus grande mesure 297 pieds sur 1 640 pieds. Le prolifique roi Jayavarman VII acheva Banteay Kdei au début du XIIIe siècle. Deux styles artistiques différents, Angkor et Bayon, sont évidents dans la conception du temple.

Le temple lui-même est dans un état de délabrement assez avancé: sa structure en grès tendre s'est effondrée à certains endroits et l'enceinte extérieure a été reconstruite à l'aide de pierres de réemploi. Et à cause des modifications apportées par les rois hindous ultérieurs, Banteay Kdei n'a pas la symétrie des plus populairestemples comme Angkor Wat.

Banteay Kdei est le dernier temple important du Petit Circuit; à partir de là, vous vous dirigerez encore quatre milles au sud-ouest pour revenir à Angkor Wat d'où vous venez.

Anecdotes: Ne manquez pas la cour rectangulaire à l'est connue sous le nom de "Salle des danseuses", qui porte le nom des danseuses sculptées à l'extérieur.

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Commencer avec Preah Khan sur le Grand Circuit

Vous devrez prendre au moins un laissez-passer de trois jours si le Grand Circuit est sur votre radar. Cet itinéraire de 16 milles s'écarte du petit circuit à Victory Square. Au lieu de vous diriger vers l'est, vous vous dirigerez vers le nord, en ne tournant vers l'est qu'après avoir quitté Angkor Thom par la porte nord.

Le premier (et le plus grandiose) temple du Grand Circuit, Preah Khan, porte une histoire étroitement liée aux rois d'Angkor. Le palais du roi Yasovarman II se dressait ici; Le roi Jayavarman VII a construit Preah Khan ici trente ans plus tard, dédiant le temple à son père (ce qui en fait l'homologue masculin de Ta Prohm, qui était dédié à sa mère).

Le temple est finalement devenu un monastère bouddhiste qui était pratiquement une ville à part entière. Un millier de moines bouddhistes vivaient ici, et le roi Jayavarman VII lui-même séjourna temporairement à Preah Khan pendant l'achèvement d'Angkor Thom.

Preah Khan se profile à une échelle massive par rapport aux autres temples du Grand Circuit; les sculptures détaillées dans les galeries intérieures comprennent une salle d'Apsara bien conservéedanseurs. Si vous n'avez le temps que pour une seule étape du Grand Circuit, Preah Khan est le grand gagnant.

Pour la suite du Grand Circuit, vous ferez le tour des temples majeurs suivants:

• Neak Pean, à l'est de Preah Khan, est une série de piscines artificielles situées sur une île au milieu d'un lac marécageux, avec une structure circulaire située dans sa partie milieu, marqué par une paire de serpents de pierre entrelacés;
• East Mebon, un temple shivaïte autrefois au milieu d'un lac artificiel (maintenant asséché) dont les linteaux minutieusement sculptés sont parmi les meilleurs que vous trouverez à Angkor; et
• Pre Rup, un temple d'état construit par Rajendravarman II et la plus grande structure d'Angkor qui remonte au 10ème siècle.

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Banteay Srei

Si la "fatigue des temples" ne vous a pas encore dépassé et s'il vous reste quelques jours sur votre pass de plusieurs jours, alors une visite aux temples périphériques, situés bien à l'extérieur du complexe principal du parc d'Angkor, devrait être le prochain sur votre agenda.

Si vous n'avez le temps que pour un seul temple isolé, Banteay Srei est le choix qui s'impose. Son emplacement à 29 km au nord-est d'Angkor Vat nécessite des efforts supplémentaires pour s'y rendre, mais vous verrez bientôt que cela en vaut la peine.

Pour de nombreux touristes, Banteay Srei est le plus beau temple d'Angkor, le "joyau de l'art khmer". Dans un beau départ des autres structures d'Angkor, Banteay Srei est confronté à un grès rose finement sculpté recouvert desculptures magnifiquement détaillées; certaines d'entre elles illustrent des scènes des épopées hindoues du Ramayana et du Mahabharata. Le nom Banteay Srei, qui se traduit par "Temple des femmes", peut être attribué à l'échelle relativement petite du temple et à la finesse de l'œuvre d'art.

Les visiteurs traverseront un fossé pour entrer dans le temple, et sont autorisés à entrer jusqu'à la première enceinte environnante, mais ne doivent pas aller plus loin que le chemin qui entoure le temple lui-même. Cette mesure évite à Banteay Srei d'être inondé de visiteurs. C'est une bonne chose aussi: les touristes n'auraient jamais une vue imprenable sur le temple autrement, bien que cela signifie également que vous n'aurez jamais l'occasion d'examiner de près les sculptures aux détails exquis.

Anecdote: Dans un pays où les rois dictaient la construction de temples, Banteay Srei est également une exception: le temple a été achevé en 967 par Yajnavaraha, un important fonctionnaire de la cour sous le roi Rajendravarman.